Le triskell est le symbole celte le plus connu et signifie « à trois jambes » en ancien grec. La forme spiralée des branches symbolise la vie, le dynamisme et l’enthousiasme en opposition à tout ce qui est droit et semble figé. Selon les sources, il représente les trois éléments dynamiques : eau, air et feu entrainés dans un mouvement circulaire et dont la terre serait le centre ou le principe de la vie sous ses trois aspects essentiels : l’esprit, le corps et l’âme. Le triskell est un symbole de chance et de protection.
La croix celtique est le plus complet symbole de la cosmogonie druidique et conjugue le symbolisme de la croix et celui du cercle. La croix représente les points cardinaux de l’espace, les quatre saisons, la division celtique traditionnelle d’un territoire en quatre ; le cercle, à la fois magique et céleste, représente le « tout en un ». Le centre est un lieu de passage et de communication symbolique entre ce monde et l’autre.
L’hermine (ou plus précisément la moucheture d’hermine) est un des symboles forts de la Bretagne. Elle fut introduite en 1213 par le Duc Pierre Mauclerc. Et ce n’est qu’en 1381 que Jean IV de Montfort fit de l’hermine l’emblème du duché de Bretagne en créant l’ordre de chevalerie du même nom. La blancheur immaculée de la fourrure de l’hermine (en hiver) fait d’elle un symbole de pureté et est à l’origine de la devise bretonne : « Plutôt la mort que la souillure ».
Le triquetra, ou « nœud celte » ou « nœud de la trinité » est un symbole de protection. Très ancien, il fût adopté par les Celtes pour qui il représentait la triple divinité : Lug, dieu primordial dominant la dyade Dagda, l’autorité spirituelle et juridique et Ogme, la force et la magie guerrière. Les Chrétiens l’utilisèrent, par la suite, comme un symbole de la sainte Trinité : le Père, le Fils et le Saint Esprit.